Jours 17-18-19 : Une semaine studieuse et productive
Cette semaine a été marquée par une intense concentration et un grand pas en avant dans notre processus de création. Nous avons réussi à avancer de manière drastique, terminant plusieurs scènes clés de la pièce. Cependant, le travail ne s’arrête pas là : ces scènes devront être testées et ajustées, notamment lorsque nous intégrerons les textes pour voir comment ils s’articulent avec le mouvement.
L’équilibre entre texte et danse est toujours au cœur de notre réflexion, et bien que nous ayons accompli beaucoup, il reste encore des ajustements à faire pour que tout fonctionne harmonieusement.
Le soir, nos discussions autour de la danse se poursuivent lors des dîners. Chaque repas devient une nouvelle occasion d’échanger sur nos expériences respectives, approfondissant encore plus nos liens d’équipe. L’ambiance est au beau fixe, un mélange de sérieux dans le travail et de convivialité en dehors du studio, ce qui nourrit grandement notre énergie collective.
Les jours à venir promettent d’être tout aussi stimulants alors que la pièce continue de prendre forme et que les idées se transforment en réalité tangible.
Jour 20-21: Un week-end festif
Ce week-end, Shaima nous a fait une belle surprise en nous invitant dans l’appartement de sa tante sur la North Coast pour une escapade bien méritée. L’endroit était simplement magique, la mer d’un bleu éclatant digne des cartes postales, et le sable, d’une finesse incroyable, blanc et pur. Le village avait un air de conte moderne, comme une version revisitée des mille et une nuits. Nous avons passé un moment délicieux, loin du stress du quotidien, et célébré l’anniversaire de Nadine, ce qui a ajouté une belle note festive.
Mais malgré tout ce cadre idyllique, le stress n’était pas complètement absent. Avec Ilja, nous avons dû gérer une multitude de choses en parallèle, des tâches administratives et de la préparation pour la suite du projet. Cela a commencé à peser, et les filles, visiblement épuisées, ont pris leurs distances. Elles avaient vraiment besoin d’une coupure totale, sans danse, sans texte, sans histoires de femmes ou de quoi que ce soit lié à la pièce. J’avoue que cet éloignement m’a un peu secoué, surtout dans ce contexte où je continuais à penser à la création malgré tout.
Le comble ? Je me suis inspiré de cette ambiance de fête pour une nouvelle scène, sans leur dire, bien sûr ! Elles ont fini par comprendre que, même en pause, mon esprit restait focalisé sur le travail, ce qui n’a pas été très bien reçu. Malgré cette tension, j’ai découvert un autre aspect de leur culture et de leur manière de s’amuser, et ça, c’était vraiment cool.